Ce diptyque parle de nos apparences ou plutôt ce que le vêtement représente dans nos sociétés.
L’expression « l’habit ne fait pas le moine » m’a toujours posé un problème d’ordre philosophique.
Si l’habit ne fait pas le moine, il y contribue grandement à mon avis.
Ces deux portraits construits à partir de la forme d’un porte-manteau représentent l’image que peut renvoyer notre apparence en fonction de la manière dont on décide de s’habiller en société.
Des codes qui rendent une personne montrée du doigt ou déjà cataloguée avant même qu’elle puisse s’exprimer.
Il est bien habillé, chic (gentil, poli) ou mal habillé, différent (méchant, danger).
Les choses seraient-elles aussi réductrices de notre condition ?
Les apparences sont quelquefois trompeuses ; derrière le masque peut se trouver un ange ou un démon.